QDV, logiciel de chiffrage optimal pour l’électricité
Le nombre de disciplines ou de spécialités dans l’électricité est large et les besoins en termes de chiffrage sont très variés.
Entre les fabricants de matériel (Schneider Electric, Socomec), les fabricants d’armoire (Soreel, RC3I, Bossard), les spécialistes du contrôle commande, de supervision, les fournisseurs de solutions de courants faibles : vidéosurveillance (Nexecur), de domotique (Delta Dore) ou de courant fort, certaines entreprises sont hyperspécialisées dans un secteur quand d’autres son pluridisciplinaire (Monnier).
Par ailleurs, comme dans beaucoup de branche métier du bâtiment, les entreprises du secteur de l’électricité peuvent aller de l’entreprise unipersonnelle à l’entreprise du CAC40 avec toutes les tailles intermédiaires possible et imaginable.
Pas facile dès lors de s’y retrouver dans les solutions de chiffrage proposées pour ce secteur d’activité. Dans le cas d’une TPE très spécialisée en installations une solution verticale comme ESABORA proposée par REXEL fera le job. Une entreprise dans la même spécialité, mais de 10 à 50 employés pourra se tourner vers la solution de chiffrage Optima complétée par la solution de gestion commerciale Mercure.
À l’heure du choix l’entreprise devra réfléchir à l’ouverture de son outil de chiffrage, car certains éditeurs proposant des solutions complémentaires au chiffrage n’ouvriront pas facilement leur outil afin de vous fournir en priorité leurs solutions complémentaires : CRM, ERP, configurateurs ou encore bases de données. Si les fonctionnalités de chiffrage ne vous conviennent pas sûr en revanche que les autres fonctionnalités soient à la hauteur, car on ne peut pas être performant sur tous les fronts.
Il faut donc peser le pour et le contre d’un outil ouvert ou fermé, car vous savez aujourd’hui quelles sont vos spécialités, mais qu’en est-il pour celles de demain ? Vous allez peut-être, par croissance externe vous développer dans des métiers complémentaires qui seront très mal gérés dans certains outils. D’où l’importance de choisir un outil performant, mais aussi versatile.
L’universalité de QDV pour le secteur de l’électricité.
Ce n’est pas pour rien que QDV, fut développé par des chiffreurs de Cegelec au début des années 90. Ce n’est pas non plus un hasard si dès 1995 SPIE décide de s’équiper et a depuis généralisé l’utilisation de QDV sur toutes ses filiales en France et dans le monde.
L’utilisation de bibliothèque de prix et de configurateurs.
Pour un grand nombre d’installateurs, l’outil de chiffrage importe peu, le chiffreur pourrait tout aussi bien chiffrer dans Excel si ce n’était le problème de mise à jour des prix de composants dans un domaine très tributaire des fluctuations de prix que l’on connaît tout particulièrement en cette période.
En effet, certains fabricants ne s’engagent même pas sur un tarif à 15 jours à cause notamment du prix du cuivre et il faut constamment consulter les distributeurs ou les fabricants. Lorsque vient le moment de reporter ces prix dans un tableur Excel, là ça devient dangereux, car on ne peut pas retrouver facilement l’article dans tous les postes chiffrés.
Dans QDV via l’onglet nomenclature, il est possible d’actualiser le prix d’un article dans l’ensemble du devis avec une seule saisie. Il est également possible d’exporter la nomenclature, de la transmettre aux fournisseurs et la réintégrer pour mettre à jour l’ensemble des prix.
Temps gagné et précision sont au rendez-vous !
Le prix des composants, c’est bien, mais la technique dans tout ça ?
La technique n’est pas en reste puisque qu’en complément de bibliothèque de prix, QDV permet d’utiliser des ouvrages ou des configurateurs comme Elec-id. Développé par des experts du tertiaire, Elec-id contient plus de 5 000 configurateurs qui permettent de respecter les règles métiers, et ainsi chiffrer rapidement d’un système anti-intrusion à un transformateur en passant par des chemins de câbles ou des appels malade dans un hôpital.
Dans le cas où vous êtes familier avec les bases BATIPRIX, vous pouvez aussi les retrouver dans QDV grâce à notre partenariat avec l’éditeur de ces bases qui font référence notamment pour les appels d’offres publics.
Pas de panique si vous travaillez dans un autre secteur, car vous pouvez développer vos propres configurateurs dans une logique métier.
Peut-on descendre encore plus dans la technique ?
C’est tout à fait possible. Comme vous pouvez personnaliser le calcul de vos prix de revient, vous pouvez aussi enrichir vos bases de données avec des éléments techniques comme le nombre d’entrées ou de sorties sur chaque équipement, ou encore la puissance des moteurs.
Ainsi, facilement vous obtenez dans votre chiffrage un bilan de puissance ou les nombres totaux d’entrées et de sorties. Certains calculent leur prestation en multipliant ces valeurs par un coefficient en fonction de la difficulté d’un projet.
Cette approche très technique peut tout à fait cohabiter dans QDV avec une approche plus traditionnelle du calcul du prix de revient et du prix de vente.
Les outils de dimensionnement comme XL Pro de Legrand ou Rhapsody de Schneider Electric sont des logiciels partenaires de QDV c’est-à-dire que vous pouvez en extraire des fichiers qui seront intégrables directement dans QDV.
Comment se positionne QDV sur les marchés publics dans le secteur de l’électricité.
Pour les entreprises répondant sur les marchés publics, un des points d’entrée est l’intégration dans QDV du DPGF et du BPU afin de le compléter directement sans avoir à reporter a posteriori le fruit des calculs du prix de vente.
Pour les BPU, on peut transformer le chiffrage en base marché afin d’assurer de la cohérence des prix de vente tout en maîtrisant les marges sur la durée du marché.
Enfin sur des marchés très spécifiques comme les marchés d’ENEDIS ou de la SNCF, il est possible de chiffrer les prestations au point. On calcule un prix du point par commune, par exemple, la prestation correspondant à un certain nombre de points.