Nous avons tous dans notre entourage au moins un contact qui nous bassine régulièrement avec la mise en place de SAP dans son entreprise. « Quelle galère ! », « Ça fait 3 ans qu’on est dessus. », « Une vraie usine à gaz » sont les litanies qui vont de pair avec cet acronyme qui signifie Systems, Applications and Products for data processing et qui est l’un des ERP (Entreprise Ressource Planer) les plus connus.
C’est à se demander si cet outil germanique est bien adapté aux entreprises françaises tant le nombre de projets en échec est significatif.
SAP, un outil structurant pour l’entreprise
La finalité de SAP ou d’un ERP en général est de centraliser les informations de l’entreprise en un lieu unique afin que tous les acteurs de l’entreprise puissent y trouver ce dont ils ont besoin. En l’absence d’un tel outil chaque service développe ses propres outils d’analyse, de reporting bien souvent dans des tableurs Excel. L’information globale de l’entreprise est morcelée, disparate et inaccessible à l’ensemble.
La centralisation de l’information dans un ERP permet une mise à disposition rapide de la bonne information au bon service et au bon moment. Dans l’idéal, après 3 à 5 ans d’implantation et pour un coût plus ou moins maîtrisé… au début.
A l’heure de la numérisation, un projet de longue haleine qui semble une étape pénible mais nécessaire pour la survie de toute entreprise.
L’ERP sait tout faire…mais le fait-il bien ?
Bien sûr, l’avantage en plus de centraliser l’information est que l’ERP dispose de toutes les fonctionnalités dont les services ont besoin le long de la chaîne de valeur. Depuis l’approvisionnement et la mise en stocks des matières premières jusqu’à la livraison des produits finis tout passe inévitablement par ce mastodonte qui sait tout faire garanti sur (nombreuses) factures : bon de livraison, devis, offres commerciales, base de données.
Simplification pour le service informatique qui n’a plus qu’un seul interlocuteur et un seul outil à gérer et maintenir. Beaucoup moins sexy du côté des utilisateurs qui perdent souvent la flexibilité et la pertinence d’outils métiers adaptés à des besoins divers et variés et parfois même antagonistes. En effet un deviseur a besoin de rapidité alors qu’un BE de précision.
SAP, un long chemin pavé d’embuches et de frustration
Le long de ce process d’implantation certaines bonnes volontés du début se perdent en chemin. La frustration résultant de la perte d’autonomie des uns côtoie le rejet pur et simple des autres qui jettent l’éponge. Le service informatique et la direction, si elle est encore investie, mettent finalement en place des outils périphériques qui ne seront pas utilisés car mal compris ou peu adaptés.
Multicouche et interopérabilité
De même que le système isolant le plus efficient pour un bâtiment est multicouche, le système d’information le plus pertinent pour une entreprise est fait de briques expertes qui répondent chacune à un besoin précis. On parle dans ce cas de « best of breed system» qui permet d’utiliser les outils les mieux adaptés à chaque fonction plutôt qu’un système centralisé approximatif.
La vallée du désespoir laisse des traces indélébiles.
Nous sommes souvent consultés sur des projets d’ERP ou avons à faire à de prospects qui recherche la martingale du système d’information : le système expert qui s’adapte en un click à l’entreprise et en mode SAAS de préférence (Le résultat opérationnel de CEGID a augmenté de 11,6 % depuis leur passage au SAAS. A qui profite le SAAS ? )
Désabusés par la mise en place des fonctionnalités devis limitées et inadaptés, certaines entreprises se tournent finalement vers nos outils métiers.
La digitalisation de mon entreprise doit-elle forcément passer par cette vallée du désespoir ?
Pourquoi commencer par la brique fonctionnel devis ?
Plutôt que de passer par la phase nord, nous proposons un autre chemin plus facile à arpenter et plus agréable.
En effet, la mise en place de Quickdevis, solution d’avant-vente se limite aux fonctionnalités d’études de prix et de génération d’offres commerciales peut représenter une première phase réussie dans la digitalisation de votre entreprise.
N’impactant que les services technico-commerciaux (commerce, ADV, et bureau d’études), c’est la première marche vers la mise en place d’un système d’information structurant.En quelques mois maximum, les gains de temps de l’ordre de 50 % sur la réalisation des devis et l’amélioration non négligeable du rendu client doivent permettent à vos technico-commerciaux d’être plus performants au quotidien et de vous suivre ensuite sur des projets IT plus conséquents.
Au lieu de passer de l’échec au rejet nous proposons de passer par la réussite pour favoriser l’adoption.
Ça vous tente d’essayer ?
Sources: