Ça va ? « Bof la routine ! »
Hé oui, la routine est souvent perçue comme négative et à fuir à tout prix.
En milieu professionnel, personne ne se satisferait d’avoir des journées routinières et d’avoir à réaliser les mêmes tâches tous les jours. Quel ennui ! Et pourtant si on fait le parallèle avec le golf, la routine a du bon.
Un joueur de golf ne sait jamais ce qu’il l’attend. En fonction de sa forme, des conditions météos, de ses adversaires chaque départ est une nouvelle histoire avec ses hauts et ses bas. Prenez par exemple Tiger Woods, on ne peut pas dire qu’il ait brillé lors de la Ryder Cup ce mois-ci.
Mais, ce que l’on enseigne aux golfeurs c’est d’établir une routine avant chaque coup. En effet, avoir un enchaînement de gestes unique avant chaque coup, permet au golfeur de se concentrer sur celui-ci et faire fi de toutes les pensées volatiles qui pourraient venir perturber sa préparation. Ce n’est pas un gage de réussite du coup en lui-même mais cela permet de se focaliser sur l’action à venir et mettre toutes les chances de son côté.
Le golfeur en herbe (!) doit donc s’entraîne à établir une routine qui lui est propre et cela fait partie intégrante de son entraînement. Comme dans le golf, on distingue 3 phases de jeux : les coups longs ; le petit jeu et le putting, le joueur travaille en principe 3 routines différentes.
Si on aborde la journée du commercial, comme un parcours de golf, on peut penser qu’il serait bon d’avoir une routine pour préparer chaque « coup ». Chaque « coup » de fil devrait être préparé de la même façon… tout le temps. Cela ne préjugerait en rien de sa réussite (comme au golf) mais l’entrée en matière permettrait de se libérer des doutes et hésitations qui pourraient venir perturber la bonne réalisation de la tâche.
Par extrapolation, chaque journée, chaque rendez-vous et chaque négociation devraient avoir leur routine propre comme le golfeur a une routine pour les coups longs, le jeu court et le putting.
Bon départ et vive la routine !